Ras le bol!!

 

Mais tenez, pour tous ceux qui comme moi, ne sont pas "foot",
quelle galère que cette coupe du monde qui a lieu cette année en Russie!!
Comme pour le Dakar (qui maintenant se passe en Amérique du Sud),
le tennis à Roland Garros,
on ne peut pas allumer la télé sans avoir les oreilles rabattues avec cet évènement.

Heureusement que le soleil brille
 et pendant que les inconditionnels de ce sport vont pouvoir crier,
taper des pieds, hurler,
manifester leur désapointement, applaudir,
et user leur yeux devant leur écran de télévision
tout ça rivés au fond de leurs fauteuils en buvant des bières,

Nous, les "antis", les rabat-joie, les ronchons, les pas du tout enthousiastes du ballon rond,

nous allons pouvoir profiter en toute liberté de belles balades,
prendre de belles couleurs,
écouter les petits oiseaux,
se plonger dans un bon bouquin,
somnoler dans la chaise longue tout en se régalant du parfum des roses
ou écosser les premiers petits pois à l'ombre de la tonnelle...
et que sais-je encore!!

 Nous allons penser la célèbre phrase de Michel Carré
-"Ah qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de soi."

J'ai reçu hier soir un coup de bigo(phone) étrange d'un inconnu
me demandant ce qu'il pourrait mettre sur un sms "bonne nuit" à sa copine...

Gentiment, (parce qu'il était tard et que je n'avais pas envie d'être désagrable), je lui ai répondu ceci :
-"c'est quoi un sms?"
-"Ben!, qui m'dit, ce sont ces petits messages souvent incompréhensibles que l'on échange sur les téléphones portables!!"
-"Ah oui, que j'lui réponds, je vois bien ce que tu veux dire: des Short Message Service,
des textos en quelque sorte!!..
Véry désolée de ne pouvoir t'aider, mon p'tit gars...
Vu que je ne suis qu'une petite vieille,
pas jojo du tout et que je n'ai pas d'amoureux: donc pas d'échanges de ce type!!
mais j't'assure que je ne manquerai pas de t'tenir au courant dès que j'en "pécho" un ou deux...
 n'te fais pas de trop de films tout de même car dans ce cas de figure,
ça va être durdur pour mézigue...
et j'ai raccroché ..

Apostille: alors, si vous pouvez l'aider, c'est ci-dessous en commentaires... Merci pour lui!!

KK ou l'hygiène dans certains lieux publics de France

Je vais vous conter d'une de mes aventures
qui m'est arrivée à la gare de Bayonne !!

Il y a longtemps de cela: 45 ans environ
(ou peut-être plus, le temps passe si vite)...

j'ai été prise d'une envie URGENTE d'aller aux toilettes ...
Je me précipite aux WC,
j'ouvre la porte,
je la referme en la claquant...

Et làààààà,
Horreur!!!!!
il y avait du "kk" partout:
sur la faïence à la turque ,
sur les murs
et sur la POIGNéE de porte....
je ne pouvais poser mes mains nulle part...
j'appelle mon mari qui, normalement,
ne devait pas se trouver bien loin ...
pas de réponse ...

Au bout d'un certain temps qui m'a paru une éternité,
 j'ai fini par appeler "AU SECOURS"
c'est un monsieur qui m'a délivrée...
il rigolait le bougre ...
mais pour un peu,
 je l'aurais bien embrassé de m'avoir sortie
de cette prison horriblement mal odorante  ...
et j'avais toujours cette envie pressante.. moi, na!!

Mes 14 ans à l'encre violette...

Ce jour, là nous étions le Mercredi 23 juin 1954

et il y a eu un grand soleil dans ma vie de gamine:

 j'avais passé avec succès le Certificat d’Études Primaires...
Nous n'avions droit pour passer cet examen qu'au matériel de géométrie
et qu'à notre trousse contenant crayons,  taille crayon, gomme, règle et porte plume...

Bonne élève, tout devait se passer glorieusement pour moi.
J'étais confiante, tous mes devoirs rendus étaient très bons,
Mais voilà, il y a toujours un mais...
j'ai raté la récompense offerte par le Monsieur le Conseiller Général  Lengagne aux élèves
qui obtenaient les 3 meilleurs résultats du canton de Bonnières sur Seine (78)
et bêtement, je me suis retrouvée 4 ième!!
Je vais vous dire pourquoi:
je me suis plantée dans la toute dernière réponse du problème de maths avec une virgule en vadrouille:
les examinateurs ont dû bien rigoler en pataugeant dans les 10 cm de goudron (au lieu d'1mm)
que j'avais étalés sur la départementale
qui traversait un village imaginaire...
Malgré les reproches bien tancés de Monsieur Guérard , mon instituteur,
j'étais quand même heureuse,
j'allais avoir le cadeau promis par mes parents en cas de réussite:
la belle bicyclette avec son dérailleur dernier modèle qui trônait dans le magasin de Monsieur Lelasseur...

Je chantais en ce temps là l'Hymne des Temps Futurs
Ô quel magnifique rêve
Vient illuminer mes yeux!
Quel brillant soleil se lève
Dans les purs et larges cieux

lalalalère!!

Renoncement,

Pour sacrificer
à la mode et à ses vétilles
mais aussi pour charmer
la femme trotte, un temps, en talons "aiguilles".
Et puis un jour,
rêvant de velours,
elle délaisse brusquement les échasses
pour de basses godasses;
des chevilles aux genoux
même pieds nus, un mal fou.
 
"Melle Tête en l'Air"
abandonne de son pied l'exagérée cambrure
et devient "Mme Pieds sur Terre"...
Et pour s'habiller
ou partir joyeusement à l'aventure,
elle achète des talons "bottier"
lui assurant ainsi confort et stabilité...

Question existentielle

Je sais bien que c'est difficile de se faire une place quand on arrive de quelque part

mais

En regard des visites (+ de 1200) sur ce blog et au fort peu de commentaires qui y sont généreusement posés

(un très grand merci reconnaissant à ceux qui se donnent la peine de me lire et de m'écrire) 

je me demande si ce que je poste est intéressant (ou trop intelligent) pour le reste de l'ensemble des auteurs (es) de blogs et si je ne devrais pas arrêter en suivant l'expression  "pas la peine de me casser la Nenette" ...

J'ai même essayé de me présenter sur des blogs, et bien,

on s'"autorépond" en commentaire sur 2, 5 ou 10 lignes (ben!! oui oui, j'ai vérifié)

mais on ne prend même pas la peine de me placer, en retour, un simple bonjour sur mon blog...

expression: se casser la Nenette

http://www.expressio.fr/expressions/se-casser-la-nenette.php

Ce qu'a écrit Mme Anne Barratin  
dans:
De toutes les paroisses (1913)
je cite:
"N'oublie pas ton âge,
même si tu ne le sens pas."

Moi je n'oublie pas mes petites douleurs...
Il faut vous dire que le 1er juillet prochain
 un demi va s'ajouter à mes 78 ans
et ce n'est pas rien!!

 Et comme mon voisin le dit avec un grand rire qui le caractérise si bien:
À notre âge, on est plus près des chrysanthèmes que des dragées...

Apostille: Pttff!!          
Ben moi, je n'aime pas les fleurs de chrysanthèmes,
je trouve que ça "pue"...
 Na!!

Comment ça, No Comment ???

Pas si sûr que ça,
parce qu'à mon avis,
 il n'y a pas de petite vengeance!!

Au bord de la Seine

Assise sur une branche du vieux saule de la prairie
les jambes pendantes au dessus des vaches
enfant, je rêvais d'infinis paysages enchanteurs,
d'années où les froids hivers seraient bannis
pour que la douce musique du vent dans les feuilles des arbres
fredonnent à chaque instant une gaie ritournelle...
En levant les yeux vers le ciel,
je ne voyais pas que les heures défilaient doucement comme les nuages parfumés des contes de fées...
Ignorante du cruel maléfice du monde, je restais là, ma pensée faisant des pirouettes dans l'espace,
mon tablier rose devenait robe de princesse et mes galoches souliers de satin
jusqu'au moment où le fermier entrait dans le clos pour mener son troupeau à l'abreuvoir
et brisait mes rêves de sa grosse voix:
"-Encore là, tu as vu l'heure?? Ta mère doit t'attendre pour la soupe"

Solitaire? mais j'étais tellement bien ainsi dans cet univers magique peuplé de fleurs, de fruits, d'animaux et d'êtres sans nom...
Je ne pensais pas à grandir!!
D'abord, grandir, avoir un bon métier, travailler, vieillir, mourir quand on a 10 ans, c'est tellement invraisemblable!!

Et l'avenir est devenu ce qu'il me réservait...
une vie tranquille sans grandes et exaltantes aventures dangereuses...

Nous sommes dans Vallée d'Ossau en l'année de grâce 1829

Anselme Le Paroix, le vieux contrebandier des Pyrénées,
revenait vers Ossau
d'une longue randonnée sous la lune
par les sentiers escarpés
de la montagne enneigée
avec sur son dos un gros ballot de tabac d'Espagne...

Vigilant, il tendait l'oreille à chaque pas...
Soudain, il entendit, venant d'un peu plus bas
des gabelous royaux qui parlaient à mi- voix...

C'est sûr, Anselme avait été lâchement dénoncé...

En un tour de main,
il se déchargea du précieux ballot,
le cacha dans un creux de rochers dissimulé derrière des arbustes
et prestement le remplaça
par un des fagots de bois
coupés pendant l'été et abandonnés sur le bord du chemin...

Il quitta vite l'endroit et il repartit discrètement...
Cette fois encore Anselme Le Paroix fut sauvé de la prison du roi de France Charles X
mais pour combien de temps encore...

Ainsi allait  bon an, mal an, la vie dangereuse de jadis d'un contrebandier des Pyrénées...

Apostille: Naturellement, ce nouveau petit délire de ma part n'est qu'une pure fiction_blog et n'est destiné qu'à vous divertir un moment...

Le temps n'est rien!!
Un peu de sable qui s'écoule...

Un sablier magique,
Un jeu de go,
Une boîte à musique,
Un air de fandango.

Des amours robotiques,
Un retour à l'égo,
Des rêves pharmaceutiques,
Une tisane de solidago.

Bonne nuit à tous...

 Illustration: Horloge astronomique
Prague,
République Tchèque

https://youtu.be/BeXLoHoVZmk

Au bord des vagues nonchalantes qu'apporte la marée,
Anselme Le Paroix est là, loin des bruits de la ville qui s'éveille,
Il est là, loin du tumulte des conflits roturiers...
Il rêve, assis, jambes pendantes au dessus du flot
Le coeur tressaillant d'une paisible émotion
Dans la douce pénombre de la nuit qui s'achève.

Un mot qui exprime tant de choses...

La poudre...

Même s'il n'a pas inventé la poudre, (enfin c'est ce que pense Mac'Ron)
il ne faut pas défier trop longtemps le petit peuple...
en lui jetant la poudre aux yeux...
et un jour ça sent la poudre (celle inventée par les chinois)...
C'est toujours quand les moulins n'ont plus de blé à réduire en poudre,
que la faim tenaille les ventres
et le prix du pain et du sucre en poudre qui augmentent pour que jaillisse l'étincelle qui met le feu aux poudres
tout cela fait parler la poudre...(Bang)
Il ne faut qu'un moment pour que la révolte latente se répande comme une trainée de poudre...
De toutes parts, on entend tonner la poudre à canon...
Et quand dans les palais, ça commence à sentir la poudre
les petits princes n'ont plus qu'à prendre la poudre d'escampette...
Mais le petit peuple à la mémoire courte,
et redonne trop facilement crédit aux riches beaux parleurs qui lui promettent monts et merveilles
il n'y a qu'à voir d'un peu plus près la poudre des siècles écoulés
et qu'à chacune de ces périodes là s'est embrasée la poudre...
il ne suffit parfois d'un grain de poudre de riz de trop sur un nez ridé (celui de Brigeou)
et une goutte de fiel sur la poudrière...

et vlan, ça repart...

et voilà comment l'innocent redevient chair à canon!!
C'est ainsi que naissent les grandes révolutions...
 et tout ça, pour n'obtenir quoi??
de la poudre de perlimpinpin...

de ce grand défenseur de la langue française
qu'était Monsieur Jean Dutourd
qui a écrit un jour pour le mot et la chose: Pénis

Un instrument des plus capricieux,
sur qui l'on ne peut guère compter,
encombrant quand il ne sert à rien,
absent quand on aurait besoin de lui,
partageant rarement les idées de son propriétaire,
bref une source de contrariétés sinon de tracas.

Apostille: Mesdames, après cette souriante lecture,
nous laisserons ce génial écrivain aux récriminations prétentieuses des hommes
qui ne sont pas peu fiers de leur attribut...

...ou
petit délire à ma façon sur cette image du Web...

Le Petit Poucet version M&Ms'...

Voyons ce que ça donne:

Un couple de bûcherons très pauvres se virent,
un triste jour,
contraints d’abandonner pour la ième fois
leurs 7 enfants
au plus profond d'une forêt inconnue...
Quand ils n'eurent plus rien à leur donner à manger*,
( *Les Restos du Coeur de Coluche n'existant pas encore...)
ils n'eurent pas le courage de les voir mourir de faim.
Plus de beaux cailloux blancs,
et pas de miettes de pain non plus
puisqu'ils avaient tout manger au dernier goûter...!!
C'est alors que Le Petit Poucet se souvint
que Torch'listri* (*nom qui veut dire en breton gros torchon de ménage) ,
son génial parrain lui avait fait cadeau
d'un gros sac de M&M's pour son anniversaire...
Il décida donc de les semer sur le chemin...
Comme le brave gamin marchait derrière son père
qui ne se doutait de rien,
il laissa tomber les bonbons un à un...
"Mais voilà t'y pas"*,
(*comme on disait à Bennecourt autrefois)
que derrière lui sa ribambelle de frangins les ramassaient
et se dépêchaient de s'en régaler...
Le soir arrivant, tandis que le père, bien assuré de retrouver sa maison, en profitait pour déguerpir en laissant là sa marmaille,
 Le Petit Poucet s'endormit sereinement,
au pied d'un arbre avec ses 6 galopins de frères blottis contre lui...

...Apostille: Panne d'inspiration pour une suite cohérente...
à vous de continuer cette lamentable histoire d'une misère
qui pourrait bien s'inscrire sur les tablettes
dans la rubrique faits divers aujourd'hui...


 

Les dames de coeur, de pique, de carreau ou de trèfle,
de nos jours,
qu'elles s'appellent Paulette, Monique, Germaine ou Colette
les vieilles dames indignes ou très dignes
(moi, je suis les deux)
sont râleuses, (pas qu'un peu)
bigotes (pas trop, trop mais quand même un peu)
et amoureuses. (et alors?)
Émotions douces, sensations fortes, fougueux vertiges, elles veulent tout...
Résolument tournées vers l'avenir, elles laissent en filigrane le passé un peu comme un vieux billet de banque trop de fois chiffonné par des mains irrespectueuses...
Elles jettent les convenances aux orties,
emmerdent tout le monde,
flinguent avec cruauté tout ce qu'il leur déplait
et vivent à fond leurs derniers rêves...
et qu'importe le regard désapprobateur de la jeunesse
un maitre mot: -"surtout ne pas mourir idiotes "...

Y croire encore et toujours...

Au coeur de la nuit
Le poète veut ravir l'inaccessible étoile

Petit délire à ma façon sur une oeuvre de l'artiste peintre Gérard Daran...

Supposons que "Moi" parle à "Toi"
et que "L'Autre" s'interpose dans le miroir

Voyons ensemble ce que ça donne!!

Moi : -"Et Toi, tu es bien une personne n'est-ce pas"
Toi : -"Oui, je crois bien"
Moi -"Alors est-ce que "Toi" est ton nom comme personne??"
L'Autre : -" Non, puisque c'est aussi Toi"
Toi : -"Et l'Autre, qui est-Elle ??"
Moi : -"Ce n'est pas Moi"
L'Autre : -"Est-ce donc Moi ?"
Toi : -"Non, Toi tu es comme Moi"
Moi : -"Alors il n'y pas d'Autre??"
Toi : - "Tant qu'il y a Toi et Moi!"
L'Autre : -"Alors, je suis Toi et tu es Moi??... ou bien c'est le  contraire??"


Apostille: Enfin bref!! je ne sais plus bien, coupons là donc!!
À vous de démêler ce dilemme (si toutefois s'en est un)!!