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TooTsieBlog
30 novembre 2020

Ah!! la famille!!

 

Je vous contais,
il n'y a pas si longtemps un gentillet souvenir d'alcôve de tonton Bébert et de tata Mèmème!!


Aujourd'hui je vais vous raconter l'affolement de tata Marie-Louise
qui était mariée avec tonton Raymond frère de mon père!!
Voilà ce qui s'est passé il y plus d'un demi siècle quand les ouvriers recevaient chaque fin  de semaine leurs salaires en espèces sonnantes et trébuchantes!!
Tata, elle, partait de bonne heure travailler chez Bata (fabrique de chaussures) à Vernon (Eure)
et Tonton, lui, bossait à Bonnières-sur-Seine dans un laminoir et "faisait les 3 huit"
(Système de travail reposant sur la rotation de trois équipes qui se relaient toutes les huit heures.)
Un jour qu'il avait pris son poste de 6 heures du matin jusqu'à 14 heures,
en rentrant du boulot, il passa à la boulangerie acheter le pain pour le repas du soir...
Voyant que pas mal de pain sec s'accumulait au fond de la huche à pain
et empêchait le couvercle de se refermer,
il posa le pain frais sur la table, empoigna la huche
et s'en alla au jardin pour la vider sur le dessus des cabanes à lapins à côté du sac de son et de la luzerne coupée la veille..
Tata Marie-Louise en rentrant de sa journée vers 18 heures en voyant la huche fermée
s'écria au bord de la syncope,
-"Raymond, t'as fait quoi à la huche???"
-"Ben! je suis allé vider les croûtes aux lapins!!"
-"T'as fait quoi du papier de journal qu'il y avait au fond??"
-"Pas vu de journal répond le Tonton tranquille comme Baptiste qui buvait comme tous les soirs, avant la soupe,
son petit canon de vin 12° en  écoutant les infos à la radio..."
Et voilà t'y pas (comme on dit du côté chez moi) que la Tata fonce à toutes jambes jusqu'aux cabanes à lapins..
Quand elle revenue, elle tenait serré contre son coeur un paquet entouré de papier journal
dont quelques billets de banque dépassaient...
Chose que tonton Raymond ne savait pas,
c'était que la huche à pain servait de tirelire à Tata Marie-Louise
et que ce paquet entouré de papier journal
 représentait les maigres économies du ménage grappillées sou à sou pendant plusieurs années...

lapins sur planche

Apostille: Quand on y pense voilà bien des cachotteries entre époux qui auraient pu avoir des répercutions fort ennuyeuses...

lapins2025

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11 novembre 2020

Comme un témoignage...

Le 11 novembre 1918...

L'Allemagne
finissait par accepter les conditions de capitulation imposées par les alliés
et signait l'armistice
qui mettait fin à la Première Guerre Mondiale.
Dans les deux camps,
 quatre années de souffrance,
de tranchées,
de boue,
d'horreur,
de gaz 
et de combien de morts au Champ d'Honneur
se terminaient.



Mon illustration ...

comme un témoignage



Apostille:Mes chers enfants et chers petits enfants
Voici le scan d'une très belle et ancienne carte postale
que René, votre aïlleul
écrivait pour la nouvelle année 1916
à Maurice votre arrière grand père et arrière_arrière grand père
qui était au Front..
Sur support et entourage cartonnés,
elle est brodée de soie de couleurs sur un tulle très fin.

il est écrit au dos d'une écriture appliquée d'enfant:
-"En souvenir de 1916,
Reçois en souvenir de ton petit garçon
qui t'aime mille bons souhaits
pour la Nouvelle Année.

René"

 
 
 
 Article qui restera toujours d'actualité (déjà posté en 2009, 2011, 2013, 2015 , 2016, 2017 sur feu skynetblogs.be..)
3 novembre 2020

Encore une fois...

....ouvrons mon tiroir pour un nouveau souvenir
avant qu'il ne s'évapore de ma mémoire et la poussière du Temps...

 

sourisDans les années 1950,
dans leur petit appartement sans chauffage sous les toits
et alors qu'il faisait très froid en ce mois de janvier là,
Tata Mèmène et Tonton Bébert
qui étaient jeunes mariés à l'époque,
s'étaient couchés de bonne heure...

Tout à coup, Tata dit à Tonton;-"Arrête, tu me griffes avec tes ongles!!"
Or, ce n'était pas les ongles du Tonton Bébert
c'était les petites griffes d'une souris
qui s'était glissée au chaud dans la douillette chemise de nuit en finette de Tata Mèmène
Cette histoire est vraie et longtemps on l'a racontée aux tablées de famille
rien que pour entendre ronchonner la pauvre Tata qui avait eu la frayeur de sa vie...

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